Perte d’autonomie d’un parent : que faire ?

Voir son parent perdre brutalement son autonomie est une épreuve difficile, à la fois émotionnelle et organisationnelle. Entre inquiétude, culpabilité et urgence de décision, il est essentiel d’agir avec méthode. Voici les étapes clés pour accompagner au mieux votre proche.

1. Évaluer le degré de perte d’autonomie

La première étape consiste à consulter le médecin traitant, qui connaît bien votre parent et pourra poser un diagnostic précis.
Il déterminera si la perte d’autonomie est temporaire (suite à une maladie ou une chute) ou durable.

➡️ En cas de perte durable, une évaluation du GIR (Groupe Iso-Ressources, de 1 à 6) permettra de mesurer le niveau de dépendance.
Cette évaluation, effectuée via le Conseil Départemental (CD) ou le CCAS, est indispensable pour accéder à certaines aides comme l’APA (Allocation Personnalisée d’Autonomie).

💡 Astuce : pensez à regrouper les documents médicaux, ordonnances et bilans avant l’évaluation GIR pour accélérer le processus.

2. Envisager le maintien à domicile

Si la situation le permet, le maintien à domicile reste souvent la solution privilégiée.
Mais il nécessite des aménagements adaptés et un véritable réseau d’aides.

Aménagements essentiels :

  • Salle de bain sécurisée (barres d’appui, siège de douche)
  • Lit médicalisé et mobilier ergonomique
  • Élimination des tapis et obstacles
  • Téléassistance ou détecteurs de chute

Aides et services à domicile :

  • Aide-ménagère et auxiliaire de vie
  • Soins infirmiers à domicile (SSIAD)
  • Livraison de repas adaptés
  • Soutien administratif

Des aides financières existent : APA, crédit d’impôt, aides des caisses de retraite ou aides au logement.

3. Envisager une entrée en EHPAD ou maison de retraite

Lorsque le maintien à domicile devient trop complexe, l’entrée en EHPAD (Établissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes) peut s’imposer.
Deux options existent :

  • Séjour temporaire, pour un accompagnement ponctuel avant un éventuel retour à domicile.
  • Séjour permanent, lorsque la dépendance nécessite une présence soignante continue.

Les maisons de retraite offrent un cadre sécurisé, des soins adaptés, mais aussi une vie sociale et des activités permettant de préserver le lien humain.

🧠 Chez Partenaire Seniors, nous vous aidons à trouver l’établissement le plus adapté au profil et aux besoins de votre proche.

4. Les aides à solliciter

A. Aides financières

  • APA (Allocation Personnalisée d’Autonomie) : pour financer les aides à domicile ou en établissement.
  • Aides au logement (APL, ALS) : selon la situation.
  • Aide sociale à l’hébergement (ASH) : pour les personnes aux revenus modestes.
  • Aides ponctuelles : via caisses de retraite, mutuelles ou CCAS.

B. Aides médico-sociales

  • Service de soins infirmiers à domicile (SSIAD)
  • Hospitalisation à domicile (HAD)
  • Équipes mobiles gériatriques pour évaluer la situation et coordonner les soins.

C. Accompagnement et soutien aux aidants

Ne négligez pas votre propre bien-être. Les aidants familiaux peuvent bénéficier :

  • D’un accompagnement via le CLIC (Centre Local d’Information et de Coordination gérontologique)
  • D’un soutien psychologique et de plateformes de répit
  • D’un relais par des associations comme France Alzheimer, France Parkinson ou Les Petits Frères des Pauvres

En résumé

ÉtapeAction essentielle
1Faire évaluer la perte d’autonomie par un professionnel
2Envisager le maintien à domicile ou une entrée en EHPAD
3Solliciter les aides financières et médico-sociales
4Prendre soin de soi en tant qu’aidant

🟡 Partenaire Seniors vous accompagne dans chaque étape, de l’évaluation du GIR à la recherche de solutions adaptées pour préserver la qualité de vie de vos proches.

Partenaire Seniors vous accompagne

Chez Partenaire Seniors, nos conseillers accompagne pas à pas les personnes âgées dans cette transition difficile. Nous prenons en compte leurs besoins et problématiques afin de trouver la solution la plus adaptée. 

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