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PERTE D'AUTONOMIE À L'HOPITAL

L'hôpital et la personne âgée

Lors d'une hospitalisation, la personne âgée va devoir changer d'espace de vie, de rythme, d'habitudes, bref, tout son univers va changer.

Cette fragilisation psychologique mais toute à fait réelle, en plus de sa pathologie qui a mené à son hospitalisation, risque de provoquer chez elle un point de rupture avec des conséquences sérieuses.

Par d'exemple, une personne âgée autonome tombe et se fait une fracture. Hospitalisation, opération, et rapidement, on va remarquer chez elle un retrait voire même un déclin de vitalité : perte d'appétit, propos confus et absence de désir de s'en sortir.

Sournoisement, la dépendance et la perte d'autonomie se mettent en place. Cette régression généralisée est redoutée par le personnel soignant qui, dans la mesure du possible va mettre en place des stratégies pour non seulement le détecter mais aussi l'effacer.


Pourquoi régresse-t-on ?

Vieillir entraîne la perte de neurones dans le cerveau. De ce fait, il y a une altération des fonctions cognitives, c'est-à-dire des capacités mentales et intellectuelles.

Ceci explique pourquoi les personnes âgées ont plus de mal à s'adapter à ces changements d'environnement.






L'hospitalisation est synonyme d'éloignement et de dépendance

Activité physique, stimulation intellectuelle, présence au moment des repas…, dans les services de gériatrie, il faut donc tout faire pour que le senior ne perde pas son autonomie et augmente ainsi ses chances de s'en sortir.

Le personnel doit donc prendre en compte au quotidien la fragilité des malades d'un certain âge. Malheureusement faut-il encore avoir les moyens humains de remplir cette mission malgré tout très chronophage. Dans les services de réadaptation, on compte parfois cinq à six aides-soignantes pour une quarantaine de malades dépendants…


La famille : LE soutien essentiel pour permettre la fin de l'hospitalisation

L'entourage proche, a un rôle primordial à tenir. Il s'agit de stimuler moralement la personne âgée lors de son hospitalisation, juste par de la présence et qu' ainsi elle se sente entourée.

Echanger, rire, se rappeler du passé, se projeter dans le futur, aller se balader dans les espaces verts autour de l'hôpital… bref, pouvoir être présent : c'est un point capital

Considérer ainsi quelqu'un comme « non malade » lui permet de mieux surmonter la cette période difficile mais transitoire de perte de repères.

Pour nombre de personnes âgées, être hospitalisé est souvent synonyme de séparation définitive avec leur chez-soi. Elles le savent ou du moins l'imaginent et le redoutent. On comprend bien alors pourquoi elles lâchent prise, la perspective de finir sa vie à l'hôpital ou dans une structure spécialisée est vécue comme une fatalité désespérante…